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Nous n'avons pas oublié Joyce Echaquan



Il y a un an, les Canadiens et les Québécois ont baissé la tête de honte alors que des vidéos des derniers moments de Joyce Echaquan ont commencé à circuler, démontrant le traitement abusive, auquel elle a été confrontée de la part du personnel de l'hôpital qui était censé la sauver. Ces scènes choquantes nous ont forcés à voir les horreurs sur lesquelles notre nation a été construite. La mort de Joyce Echaquan est l’évidence même d’un racisme systémique et de la violence envers les Peuples de Premières Nations du Canada.


Un an après sa mort, de centaines de corps autochtones ont été retrouvés ; des filles et femmes autochtones continuent d’être assassinées ou portées disparues, quel progrès avons-nous réellement fait ? Quelles sont vraiment nos avancées ?


Un changement était nécessaire dès que les Premières Nations ont été dépouillées de leurs terres, de leurs coutumes et de leur liberté. Un changement était nécessaire pendant les décennies de colonisation, de brutalité et d'oppression. Un changement était nécessaire lorsque la mort de Joyce Echaquan a atteint nos écrans et nous a obligés à faire face à la réalité. Un changement était nécessaire lorsque les corps des enfants autochtones non identifiés ont été retrouvés et retirés du sol, comme pour déterrer la plus grande honte du Canada. Avec chaque pas en avant, notre nation recule de cinq. Reconnaître un problème et ne rien y faire ne nous rend pas meilleurs que ceux qui ont créé le problème au départ, et nous n'avons plus l'ignorance comme excuse pour nous protéger de notre inaction, de notre discours de ces actes horribles.


Nous devons être solidaires des Premières Nations et leur montrer notre appui. C'est le moment pour nous de nous souvenir de la douleur et du choc du 28 septembre 2020 et de passer à l’action afin de mettre fin à la violence systémique envers les Peuple des Premières Nations.


L'´équipe du MCVI.


[ ENGLISH VERSION]


A year ago, Canadians and Quebecois alike bowed their heads in shame as videos of Joyce Echaquan’s last moments began circulating, demonstrating the horrific, xenophobic, and abhorrent treatment she faced at the hands of the hospital staff who was meant to save her. To many, it was a shocking revelation, like a rug being pulled from underneath them, forcing them to see the horrors our nation had been built upon. But to others, Joyce Echaquan’s death, though evil and sinister, was proof of a problem that is unfortunately far too common.


Much has happened since, and amid an ongoing pandemic, it was far too easy for so many of us to push aside that video that had once shaken our country, and focus on anything else. One year has passed; hundreds upon hundreds of unidentified indigenous bodies have been found; several indigenous girls have continued to disappear; and what progress have we made?


Change was needed the minute the First Nations were stripped of their land, customs, and freedom. Change was needed throughout decades of colonization, brutalization, and oppression. Change was needed when Joyce Echaquan’s death reached our screens and forced us to face reality. Change was needed when the bodies of unidentified Indigenous children were found and pulled from the ground, as if unburying Canada’s greatest shame. With every step forward, our nation takes five steps back. To acknowledge a problem and do nothing about it makes us no better than those who created the problem to begin with, and we no longer have ignorance as an excuse to shield us from our inactivity, our commendation of these horrific acts.


We must stand with the First Nations and show them our support. Now, as Indigenous leaders stand and demand measures be put in place to provide equal opportunity and care, it is the moment for us to remember the pain and the shock of September 28, 2020 and allow it to fuel us as we move forward. It is not up to the First Nations alone to fix a problem they did not create. Together, we can ensure a future in which Joyce Echaquan’s gruesome death becomes a reminder of a past that should have never occurred rather than a warning of times to come.


The MCVI team.

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